Depuis mon plus jeune âge, j’ai été passionné par le fonctionnement du corps et du cerveau humain. Ayant suivi initialement une formation technique, j’ai rapidement établi un lien entre le fonctionnement d’une machine, ses rouages, circuits, tuyaux, panneaux de commandes, et celui d’un être humain avec ses organes, membres, cerveau…. A l’évidence ma vision de l’être humain était alors simpliste mais le terreau de la curiosité était prêt.

Plus tard, mon expérience professionnelle m’a amené par 2 fois à travailler dans le domaine médical, ce qui m’a permis d’approfondir mes connaissances dans ce domaine.

En 2018, un changement de vie tant professionnel que privé m’a conduit à me rapprocher encore plus du secteur médical.

En 2019, nous reprenons avec mon amie un cabinet psychiatrique à Bulle où je m’occupe de la partie administrative. Elle me parle du Neurofeedback et du Biofeedback, qui lie la technologie et le fonctionnement humain tant mental que physique. J’ai la chance durant l’été 2019 de tester la méthode avec un appareil Mensia et il est devenu évident pour moi que c’était la voie dans laquelle je voulais me diriger. Allier la technologie informatique, les sciences du cerveau et la thérapie psychiatrique et psychologique dans une optique de soins intégrés pour nos patients s’est imposé naturellement. J’ai donc commencé à me documenter. Un forum psychiatrique à Berne m’a permis d’avoir une démonstration du Cygnet de Beemedic.

Début 2020, je contacte la Dre. oec Eva Otzen-Wehmeyer de l’institut I-NFBF pour entreprendre une formation approfondie en Neurofeedback et Biofeedback. Dès le début de la formation, j’ai constaté que les diagnostiques cliniques coïncidaient le plus souvent avec les conclusions des bilans de Neurofeedback et Biofeedback. Devant cette cohérence associée à la chance de travailler au sein d’une équipe prenant en charge un large spectre de troubles psychiques, j’ai compris que l’entrainement en Biofeedback et en Neurofeedback pourrait enrichir la gamme de soins proposés à nos patients. En effet, ces entrainements pourraient trouver parfaitement leur place au sein du cabinet. Ils permettraient d’améliorer l’état du patient pour une meilleure prise en charge par les thérapeutes mais également diminuer les troubles du patient afin qu’il ait une meilleure qualité de vie.